Article spécial Halloween : les théories (et les angoisses) de Lihanna sur les fantômes et les zombies

Eh bien oui, les fantômes et les zombies sont un peu ma bête noire niveau « angoisses non rationnelles et complètement puériles », parce que… non mais sérieux? Faut-il vraiment expliquer pourquoi ce genre de trucs me fait flipper ?

Bref, voici quelques extraits du tome 1 où je me suis un peu égarée de mes objectifs principaux et où je me suis bêtement laissée aller à me terroriser toute seule (comme une grande, sans l’aide de personne, seulement de ma foutue imagination qui prend un malin plaisir à me faire penser à des trucs flippants rien que pour m’emmerd…)

Bon allez, bises à vous. Et Joyeux Halloween hein!

Orcam Tome 1 : Automne, chapitre 10 :

« Sa mère lui avait toujours dit qu’elle avait une imagination débordante, surtout quand il s’agissait de s’imaginer le pire scénario catastrophe. Souvent, quand elle devait rentrer seule au château la nuit, elle n’avait aucun mal à s’imaginer poursuivie par une horde de fantômes blafards ou des zombies bouffeurs de cerveaux.

Enfin bref… Elle s’égarait. Mais ce qu’elle voulait dire, c’est qu’elle avait toujours eu tendance à s’attendre au pire. Même si c’était complètement irréaliste – puisqu’il y avait quand même beaucoup plus de chance de se faire agresser par un psychopathe lambda que par un mort-vivant en décomposition et assoiffé de sang – elle se disait que s’attendre au pire permettait surtout d’avoir de bonnes surprises ! Parce que, fallait être honnête, un gars avec un couteau – ou même une hache – lui faisait quand même vachement moins peur qu’une créature cauchemardesque aux yeux rouges et aux dents pourries qui aurait voulu la bouffer.

Bon… Vu qu’elle commençait à véritablement délirer, elle se demanda brièvement depuis combien de temps elle attendait que Liam se décide à parler. Son cerveau tournait certes très vite, mais elle se rendait compte également qu’elle retenait sa respiration et le manque d’oxygène commençait à sérieusement lui endommager les neurones. Comment en était-elle venue à expliquer sa théorie sur les zombies plus dangereux que les tueurs en série sinon ? »

Ou dans le chapitre 12:

« Se retrouver ainsi, seule dans les couloirs de la Garde alors qu’il faisait encore très sombre, avait quelque chose de sinistre. Seul le bruit de ses pas claquant contre les dalles de pierre emplissait l’espace et les quelques lampes qui étaient allumées ne suffisaient pas à éclairer suffisamment l’endroit pour qu’elle se sente pleinement rassurée.

Avait-elle déjà mentionné qu’elle était terrorisée par les fantômes et les zombies ? Oui ? Parce que là, elle avait vraiment l’impression d’évoluer en plein film d’horreur et elle n’avait aucun mal à imaginer que l’un de ces monstres l’attendait tapi dans l’ombre, prêt à bondir pour la dévorer toute crue, à chaque recoin sombre devant lequel elle passait.

Un peu de courage ma grande ! S’encouragea-t-elle quand elle se rendit compte qu’elle s’était presque mise à courir. Cela se saurait depuis le temps si la Garde était hantée !

Mais ses dons d’auto-persuasion ne devaient pas être très au point, parce qu’elle faillit pousser un hurlement quand elle perçut un mouvement sur sa gauche, juste avant de constater qu’il ne s’agissait que d’un simple chat.

Elle était presque sûre que l’animal avait senti sa panique – ou qu’il entendait son cœur battre de façon frénétique – parce qu’elle aurait juré qu’il lui avait adressé un petit sourire moqueur juste avant de lui tourner le dos et de s’enfoncer dans le couloir derrière elle d’une démarche hautaine.

Par les Quatre ! Si ça se trouve, c’est un chat possédé ! Il va bientôt se retourner et me sauter dessus pour m’attaquer !

Oh et puis merde ! Sa mère lui avait toujours dit qu’il valait mieux être prudente.

C’est pourquoi elle prit ses jambes à son cou et elle se mit à courir comme une dératée pour mettre le plus de distance possible entre elle et le démon qu’elle venait de croiser. Et tant pis si elle réveillait toute la Garde par la même occasion ! Sa survie était bien plus importante que le fait de passer pour une folle. »

Et toujours dans le même chapitre:

« Le cuisinier ne lui avait pas menti, la bibliothèque était bien ouverte au public, mais il semblait n’y avoir personne. Elle se fit vaguement la réflexion que décidément aujourd’hui, rien ne semblait vouloir épargner son côté grosse froussarde. Elle détestait se retrouver seule dans des endroits aussi sombres et aussi vastes. Avec son imagination débordante au sujet des créatures maléfiques – qui frôlait presque la maladie mentale il fallait bien l’avouer – elle n’avait aucun mal à s’imaginer que quelque part derrière une rangée de livre, un démon de l’enfer l’attendait, prêt à bondir. Comme par exemple une petite fille blafarde au rictus mauvais et aux yeux rouges, marchant de façon désarticulée tout en psalmodiant des phrases incompréhensibles, dans une langue inconnue avec des sons gutturaux à vous glacer le sang…

Enfin bref. Ce genre de chose.

Alors effectivement, qu’est-ce qu’une petite fille démoniaque viendrait bien foutre ici ?

À vrai dire, elle ne savait pas pourquoi elle pensait à ce genre de trucs, mais elle avait toujours trouvé les enfants possédés encore plus flippants que les zombies bouffeurs de cerveaux.

Quoi qu’il en soit, les habitants d’Orcam ne connaissaient pas leur chance de ne jamais avoir vu de films d’horreurs. Au moins, même s’ils s’ennuyaient plus, ils étaient à l’abri des cauchemars impliquant ces créatures hideuses et maléfiques. »

 

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