Bonjour!
Alors moi, c’est Lihanna, votre guide du monde d’Orcam (et – accessoirement – l’héroïne d’un roman à paraître !).
Enfin bref, assez parlé de moi!
Commençons donc la visite de ce monde parallèle à la Terre.
La première question – que vous vous posez sûrement et à laquelle je vais tenter de répondre – doit probablement ressembler à peu de chose près à : « Ok mademoiselle, c’est bien beau tout ça, mais déjà, comment on y va dans votre monde merveilleux ? « . Et vous auriez bien raison de le demander ! Parce que, je vous l’accorde, cela serait beaucoup plus sympa d’aller le visiter en personne et de s’en faire sa propre opinion sur place, plutôt que de simplement en lire des descriptions sur un blog écrit par quelqu’un que l’on ne connait pas !
Alors soit, c’est vrai. Mais c’est quelque chose de plutôt compliqué à faire. De se rendre sur Orcam s’entend. Pas d’écrire un blog. Bien que cela soit également assez difficile en fait, pour tout vous dire ! Mais je m’égare là… (c’est d’ailleurs quelque chose que je fais assez souvent – m’égarer je veux dire. Enfin, vous verrez !).
Quoi qu’il en soit – pour en revenir à ce qui nous intéresse – si un jour vous voulez aller voir mon monde de vos propres yeux, il va d’abord falloir que vous régliez un léger détail. En effet pour se rendre sur Orcam, il est absolument nécessaire de trouver l’un des portails qui y mènent. Pour ma part, je n’en connais qu’un seul. C’était plutôt facile pour moi de le découvrir cela dit et ce, pour plusieurs raisons. La principale étant qu’il se trouve dans la forêt qui s’étend à l’arrière de mon lieu de résidence terrestre, quelque part sur une île du Nord-Ouest de l’Europe. Je n’ai donc pas eu à le chercher longtemps. Enfin, même pas du tout pour être honnête, puisqu’on m’y a conduite… Peut-être aurez-vous cette chance vous aussi ? Mais si ce n’est pas le cas, comprenez bien qu’il vous faudra vous armer de patience pour en trouver un. Car, même s’il semblerait qu’il en existe plusieurs, de nombreux obstacles se dresseront sur votre chemin pour vous empêcher de mettre les pieds dans ce monde merveilleux.
Premièrement, comme vous vous en doutez sûrement, il n’existe aucune indication de leurs emplacements sur les plans ou les cartes que l’on trouve sur notre bonne vieille planète Terre. Sans doute sont-ils répertoriés dans un vieux bouquin rangé soigneusement dans une bibliothèque orcamienne, mais – et là, je devine le fond de vos pensées – cela vous fait une belle jambe !
De plus, comme je l’ai découvert en voyant le mien pour la première fois, il faut savoir qu’un portail ne ressemble pas nécessairement à l’idée communément admise que l’on se fait d’un portail justement. C’est-à-dire, pour ma part, un truc qui ressemble à une grande porte – ou pourquoi pas, une grille – avec poignée, montants verticaux et linteau… et qui s’ouvre ou se ferme en tournant sur ses gonds.
Eh bien là, pas du tout ! Par exemple – et parce que c’est le seul que je connaisse – celui que j’emprunte régulièrement se trouve dans les vestiges d’un mégalithe du néolithique : un dolmen dont ne subsiste qu’une grosse dalle de couverture posée sur quatre pierres verticales. Le lieu est très pittoresque cela dit – forêt, lac, et collines verdoyantes – et emprunt d’une certaine magie. Mais, malheureusement (enfin non, pas malheureusement, parce que c’est quand même vachement joli un dolmen), les sites mégalithiques, c’est pas ça qui manque. Et – évidemment – tous ne sont pas des portails menant sur Orcam. Certains sont juste eh bien… ce qu’ils sont. C’est-à-dire, d’anciens monuments funéraires préhistoriques qui n’ont rien de magique. Enfin bref.
Bon, notez également qu’une fois que vous l’avez traversé, vous ne vous retrouverez pas forcément dans une sorte de réalité inversée ou, pour être plus claire, pas dans un « monde miroir ». Parce qu’Orcam n’est pas une autre version de la Terre. C’est un monde complètement différent. Ainsi, le portail par lequel je « ressors », ne ressemble plus du tout à un dolmen. Il s’agit, de ce côté, d’un « espace » en forme d’ovale, créé par les troncs de deux arbres à l’écorce argentée et gravés des symboles des quatre éléments. Et encore une fois, vous pouvez vous rendre compte que les créateurs de ces portails ont été bien malins, car trouver des arbres en pleine forêt, c’est un peu comme… comment dit-on déjà sur Terre ? Ah oui ! Comme chercher une aiguille dans une botte de foin !
Malgré tout, ne perdez pas espoir! On ne sait jamais, sur un coup de bol ! Quoique… En fait, il faut aussi savoir que votre coup de bol devra obligatoirement avoir lieu certains jours bien précis de notre calendrier. En effet, les portails permettant de passer de la Terre au monde d’Orcam (et inversement au cas où vous seriez bloqués là-bas), ne s’ouvrent en fait que quatre fois par an, de minuit à minuit.
Toutefois, ne vous découragez pas ! Car ces quatre jours sont très facilement identifiables ! Il s’agit tout simplement, des deux solstices (d’été et d’hiver) et des deux équinoxes (de printemps et d’automne). Il vous suffit donc d’aller vérifier sur un calendrier les dates exactes de ces derniers.
Donc résumons : malgré tous les bâtons que leurs créateurs vous ont mis dans les roues, vous avez trouvé l’emplacement d’un portail vous permettant de vous rendre sur Orcam (oui, oui vous en êtes sûr). Que faut-il faire à partir de là ? Eh bien, présentez-vous face à lui (le bon jour à minuit précise) et vous ne pourrez pas manquer son ouverture ! Car celle-ci se passe toujours ainsi : d’abord un puissant éclair lumineux, puis la lumière baissant d’intensité. Vous pourrez alors voir à quoi les portails ressemblent vraiment : ils ont l’apparence des eaux calmes d’un lac miroitant sous les reflets de la lune. Pour ma part, je trouve cela vraiment très joli, mais ça n’engage que moi!
Il ne vous reste donc plus qu’à oser le traverser, pour découvrir un monde que les fans de fantasy rêvent de contempler (oui, oui, j’en suis sûre !)
Bon, sachez tout de même que ces portails sont extrêmement bien gardés, surtout du côté orcamien… Normalement, une autorisation est nécessaire pour les franchir. Du coup, je ne sais pas trop si les gardes chargés de leur surveillance se contenteraient de vous arrêter (ainsi, vous auriez quand même une petite chance de découvrir un petit bout de ce monde merveilleux et magnifique !) ou s’ils vous tueraient sans sommation (auquel cas eh bien… pas de chance après tout le mal que vous vous êtes donné…). En fait, je pense que cela dépendrait surtout du Peuple en charge de la surveillance de votre portail. Si vous tombez sur un(e) Fils/Fille de la Terre ou sur un(e) Métis(se), vous auriez plus de chances de survivre (ce sont les Orcamiens les plus sympas et les plus tolérants), sur un(e) Faë ou un(e) Métaïr, je ne sais pas trop (la plupart sont sympas et tolérants aussi cela-dit, mais certains sont tout de même assez dérangés). Par contre, si vous tombez sur un(e) Sorcier(e), là je dis: « pas de bol ! » (c’est effectivement parmi ce Peuple que l’on trouve la plus forte proportion d’Orcamiens hargneux). Mais je peux aussi me tromper… Enfin bref. Tout ça pour dire que les Orcamiens sont très précautionneux avec les personnes qui entrent dans leur monde car, à vrai dire, ils n’ont pas vraiment envie d’être découverts par les Terriens, qu’ils considèrent comme un véritable danger (enfin, ce ne sont pas précisément les Terriens qui les inquiètent, mais plutôt leurs inventions, qu’ils jugent nocives pour la nature et meurtrières). Par contre, si vous êtes un Sang-Mêlé et – encore mieux – qu’un Voyageur vous accompagne, oubliez ce que je viens de dire ! Car – normalement – vous êtes les bienvenus ! J’insiste tout de même sur le normalement, car ces dernières années, l’hospitalité des Orcamiens envers les Sang-Mêlés s’est quelque peu détériorée… Enfin, surtout chez les Sorciers (et un peu chez les Métaïrs et les Faës notez).
Bon, comme j’imagine que vous ne comprenez pas vraiment ce que je veux dire pour le moment, je vous propose de consacrer mon prochain article aux différents Peuples du monde d’Orcam. D’ailleurs, nous ferons également un peu de géographie orcamienne pour compléter vos connaissances. Pas d’inquiétude cela dit ! Je vous promets d’essayer de ne pas être barbante et ennuyeuse.
Quoi qu’il en soit, pour répondre à la question que nous nous posions au début – à savoir : comment s’y prendre pour se rendre sur Orcam ? – eh bien, je pense que vous avez compris qu’il vous faudra d’abord trouver un portail (et que cela n’est pas facile) puis, attendre un solstice ou un équinoxe pour pouvoir le traverser. Néanmoins – si vous me permettez un petit conseil – je ne m’y risquerais pas sans y avoir été invitée.
En fait, vous savez quoi ? Je pense que le plus sûr pour que votre visite d’Orcam soit sans danger, c’est de la faire à travers la lecture. D’ailleurs, le premier roman ayant pour décor ce monde magique va sortir très – mais alors très, très – prochainement ! Il s’appelle « Orcam – tome 1 : Automne » et j’en suis l’héroïne ! Du coup, je vous tiendrai vite au courant (aucun narcissisme là-dedans, mais un petit peu d’auto-promotion n’a jamais fait de mal à personne, si ? ) et vous pourrez alors utiliser votre imagination pour découvrir cet univers magique et en faire le lieu que vous avez toujours rêvé (j’en suis sûre) de visiter !
Donc voilà, c’est tout pour aujourd’hui !
Et en attendant de vous revoir pour un prochain article (et de vous compter parmi les fidèles lecteurs de mes aventures), je vous souhaite bonne chance dans vos recherches pour trouver un portail ! Qui sait ? On se croisera peut-être un de ces jours en chair et en os ?
Ah ! Et que l’Air vous inspire ! ( = phrase de politesse courante sur Orcam, mais plutôt en hiver cela dit… Enfin bref, je vous expliquerai ! )
À très vite !
Liha.
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